
Ce 18 octobre 2025, sept millions d’Américains ont manifesté pour le mouvement "No king" à travers plus de 2 600 rassemblements au sein des États-Unis visant à protester contre les dérives et la politique du président américain, Donald Trump.
Un cortège joyeux, coloré et pacifique où les gens se déguisent, une ambiance ironique en vue des reproches faits envers leur pays, se déroulant à New York arborant fièrement le slogan « No King » pour lutter contre la politique autoritaire menée par le président. Un chant qui exprime « c’est à ça que ressemble la démocratie », chanté par des millions de personnes, les rassemblant par leurs idées politiques bien assumées qualifiant l’Amérique de Trump comme fasciste, cruel et s’opposant aux principes de la démocratie.
Selon les autorités publiques présentes sur place, les manifestants étaient plus de 100 000, se plaçant comme le cortège le plus important de la ville de Manhattan. La police a préféré ne pas donner le nombre de manifestations nationales, mais on estime qu’environ 5 millions de personnes se sont mobilisées pour ce mouvement. Simultanément se déroulait la manifestation au coeur de Washington où se trouvaient ici, 200 000 personnes d’après ce que disent les organisateurs du rassemblement, indiquant aussi la présence globale d’environ 7 millions de personnes. Depuis le retour du président au pouvoir, ce mouvement se conduit comme le plus grand du pays. Une manifestation suivie par des gens de tous âges, des lycéens, des adultes ou encore des personnes d’âges avancés.
Une réponse ironique face au camp républicain les qualifiant de terroristes et les accusant de promouvoir « la haine de l’Amérique ». Une manifestation joyeuse et colorée contre des pensées noires et haineuses.
Face à ce mouvement, le président Donald Trump a publié quelques vidéos créées par des IA sur une plateforme intitulée « Truth Social », le répétant comme un roi, apparaissant avec une couronne ou encore à bord d’un avion déchargeant des excréments sur les manifestants, une réponse ironique à l’image du mouvement, mais non à l’image d’un président sérieux et se souciant de son peuple. Sa réponse donne malheureusement raison aux critiques disants que depuis son retour, il ne cesse d’empiéter sur les congrès américains en menaçant ses collègues opposants de reprise judiciaire, des actes dénoncés par ce mouvement. Pour ces manifestants, cette politique se positionne comme une dictature presque militaire et non comme une démocratie.